Le cri du loup
(4ème de couverture) |
La louve dépose Pierre sur la berge, se secoue, relève la tête face au fusil pointé sur elle. Elle ne fuit pas : les yeux plantés dans ceux de l’homme, la louve attend. Le père de Pierre a le doigt posé sur la détente : il tient la louve en joue. Le louveteau qui ne connaît ni l’homme ni le fusil vient lécher le museau de sa mère. L’homme hésite. Son fils avance, tout chancelant.
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L’ homme figé dans les troncs et dans les rocailles ! Plus aucun son ne monte de la terre. Page 9-12 |
Pierre chemine dans la forêt le long de la Planquette, un affluent de la Vésubie. Le soleil dispense une lumière dorée qui poudroie à travers les branches des châtaigniers. Ses parents lui ont recommandé de ne pas s’éloigner de La Bollène-Vésubie, son village, mais baste ; il se sent grand, d’autant qu’il entre au collège en septembre.
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La forêt fume, des masses de vapeur gris flottent devant les arbres, comme collées aux branches. Une pluie fine trempe le paysage, rend la marche pesante et l’humeur chagrine. Paul avance sans un mot : il suit le sentier qui mène au Mont Péla. - Vous lisez vraiment les traces au sol à la façon des Indiens ? demande Pierre d’une voix émerveillée.
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